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Quelques précisions
Suivant que l'on se réfère à une étymologie Diaguita ou Atacameña (deux peuples précolombiens ayant habité la région), “Antofagasta” signifierait “Ville du grand salar” ou “Porte du soleil”.
Comment y aller ?
Antofagasta est la capitale de la
Puna catamarqueña. On y accède, au sud, par la RP43 qui monte depuis la vallée du Río Belén (où elle se détache de la
Ruta 40) et passe successivement par
Villa Vil, la
Cuesta de Randolfo et El Peñón. Depuis El Eje, dans la vallée, jusqu'à Antofagasta, il y a 222km de route asphaltée – donc près de trois heures.
Au nord d'Antofagasta, la RP43 continue jusqu'au
Salar del Hombre Muerto, et au-delà la RP17 prend la relève dans la Province de Salta jusqu'à Pocitos (à 229km d'Antofagasta) –cette piste-ci est par conséquent la longue voie d'accès depuis San Antonio de los Cobres ou Susques, les deux principaux carrefours touristiques de la Puna
salteña.
Il y a une petite station-service en ville, idéal pour compléter votre plein avant de poursuivre votre route...
Où dormir ?
Nous avons testé plusieurs hébergements au fil de nos multiples voyages.
La Hostería Municipal fut longtemps le seul établissement hôtelier d'Antofagasta, assez ordinaire mais tout à fait convenable – téléphones : (0351) 2269966 / (0383) 154798046. Comporte un restaurant.
La
Hostería Incahuasi fait figure de pionnière dans le développement touristique de la région. Elle est tenue par deux Porteños (gens de Buenos Aires), un père et son fils qui écument la région depuis plusieurs années. Ils se sont logiquement attiré deux réputations contradictoires : celle de fins connaisseurs de la Puna et celle d'arrivistes sans scrupules (ce qui est assez exagéré – mais la prévention des locaux contre les manières fanfaronnes et bruyantes des Porteños de tout poil est compréhensible). Outre les excursions en 4x4 qu'ils organisent dans les environs, ils offrent un hébergement de qualité, simple mais très propre et abordable. La réception et la salle à manger sont plus accueillantes, les propriétaires ne tarissent pas de récits et de conseils sur la Puna. Consultez leur page Internet :
hosteriainca.wix.com/antofagasta.
Une toute nouvelle adresse nous a particulièrement charmés lors de notre dernier séjour en 2016 : la
Hostería Pueblo del Sol, tenue par Mario – un sympathique ressortissant de la capitale provinciale marié à une Antofagasteña de souche. Son auberge propose de vraies chambres plus spacieuses et lumineuses que la moyenne, dotées de salle de bain également plus commodes. Possibilité de se restaurer, sur commande préalable. Tarifs très raisonnables malgré tout. Notre coup de cœur ! Contactez Mario par mail :
hosteriapueblodelsol@gmail.com ou par téléphone au 0383-15-4312263/52.
Il existe également la possibilité de dormir chez l'habitant, notamment chez Doña Celia qui propose trois chambres doubles avec salle de bain, proprettes, dans une maison coquette qui se trouve à l'entrée Sud du village, juste à côté du Musée de Minéralogie, qui appartient à la famille. La maison propose également des repas à domicile (voir ci-après).
Enfin, l'option la moins chère demeure sans doute les deux dortoirs proposés par Doña Cirila dans sa propre maison, à quelques mètres de la place principale, en face d'Incahuasi. Tenue par un couple de petits vieux absolument charmants et volontiers étourdis, c'est une adresse très simple et assez austère, mais vous n'y serez pas moins choyés ! Repas sur place (voir ci-après).
Où et que manger ?
Finie l'époque où il n'y avait que l'Hostería Municipal qui servait des repas aux rares voyageurs qui faisaient étape à Antofagasta. L'offre s'est étoffée avec bonheur. Outre un restaurant en bonne et due forme et vaguement branché, que nous avons préféré bouder par une sorte de réflexe altermondialiste, deux dames d'Antofagasta ouvrent leur salle à manger aux étrangers pour proposer leurs services gastronomiques : ce sont Doña Cirila et Doña Celia, que nous avons mentionnées plus haut et qui rivalisent un peu mesquinement pour attirer les clients.
La première fait dans le
criollo : pâtes, délicieuses empanadas, et milanaises essentiellement – mais elle confectionne aussi les meilleures noix confites de tout Catamarca, qu'on se le dise ! La seconde s'efforce avec succès de renouveler l'ordinaire et propose de succulentes spécialités à base de quinua, ou tout autre plat qu'on voudra bien lui commander dans un délai préalable d'une heure ou deux. Dans un cas comme dans l'autre, les cuisinières ont la langue bien pendue et vous pourrez bavarder tout à loisir... Un peu plus jeune et moderne que Doña Cirila, Doña Celia possède un mail qui vous permettra de réserver logement et/ou repas :
fcelia19@hotmail.com.
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.