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Calilegua

pour qui souhaite découvrir l'écosystème foisonnant des Yungas, voici l'échantillon le plus accessible et le plus gratifiant. Nombreux sentiers, garde-parcs diserts, oiseaux omniprésents, problématiques régionales intéressantes, paysages variés : tous les atouts pour ne pas rentrer bredouille.

Découvrez nos 3 photos prises sur la période 2009

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photo 1/3 – Balade dans le lit du río Aguas Negras
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photo 2/3 – Empreinte de jaguar
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photo 3/3 – Empreinte de tapir

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Balade dans le lit du río Aguas Negras
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Empreinte de jaguar
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Empreinte de tapir
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Localisation : JujuyArgentine – région Noroeste

Statut : Parc National

Écosystèmes concernés : Yungas

Quelques précisions

Les quelques photos que nous vous proposons sur cette page sont le bien piètre butin des deux séjours que nous avons effectués à Calilegua (en 2009 et 2017), et reflètent mal la richesse naturelle et touristique de ce parc national... Sachez notamment que les oiseaux y sont nombreux et peu farouches – si les urracas s'approchent d'elles-mêmes des visiteurs, il faudra être plus attentif pour les autres espèces. Notez au passage que dans le village de Calilegua, sis sur la Nationale 34, vous pouvez déjà avoir le plaisir d'observer des toucans, qui y font étape matin et soir sur la route de leur migration quotidienne des plaines aux reliefs ; guettez leur inratable bec orange dans les grands arbres de la place principale, à l'aube et au crépuscule. Côté mammifères, ils sont beaucoup plus difficiles à observer dans le parc, et vous aurez peu de chances de croiser jaguars et tapirs, à moins de camper longuement aux abords des rivières aux heures propices (qui sont également les heures propices pour observer les moustiques...) ; à défaut, scrutez les rives boueuses des ríos pour dénicher les empreintes de leur passage.
Le Parc National est traversé par la Provinciale 83, une piste bien entretenue qui relie le village de Calilegua, dans la vallée, à celui de San Francisco, niché dans les premiers reliefs de la Cordillère Orientale. Cette piste (que vous pouvez parcourir en auto ou à vélo) dessert neuf sentiers pédestres, de longueur et difficulté variées (mais rien de redoutable ; ce sont dans l'ensemble de courtes balades d'une demi-heure à une demi-journée), étagés sur tout le flanc de la sierra, dans une amplitude comprise entre 400 et 1800 mètres d'altitude. Chaque sentier correspond donc à un étagement particulier, et vous permettra de connaître un aspect différent de l'écosystème des Yungas (ou forêt des nuages).
Avant de vous enfoncer dans le parc, pensez à vous arrêter au poste des garde-parcs, à l'entrée, pour vous enregistrer, et surtout pour échanger quelques mots avec ces derniers. Ils vous donneront toutes les recommandations d'usage (n'attendez toutefois pas d'y être pour emporter de l'eau, des vêtements à manches et jambes longues, de l'anti-moustique et des jumelles), et, ce faisant, vous pourrez deviser de choses (les particularités écosystémiques des Yungas) et d'autres (l'héritage amérindien, ou le rapport conflictuel avec Ledesma).
Ledesma, justement : touchons-en deux mots. Vous n'aurez pas manqué d'en apercevoir (et peut-être d'en visiter, ce que nous vous recommandons chaudement) les installations colossales, en traversant la petite ville industrielle de Libertad General San Martín, ou de croiser ses non moins imposants convois routiers ou ferroviaires (dont le fameux Belgrano Cargas) ainsi que les étranges navettes mi-car mi-camion qui transbordent le personnel d'un site à l'autre. Ledesma, c'est un peu le Michelin de ce recoin du Nord-Ouest argentin : une société familiale devenue entreprise internationale, fortement paternaliste et pionnière. Tout, ou presque, à Calilegua et Libertador GSM, tourne autour de cette entreprise fondée au début du XIXème (!) siècle : emploi, cités ouvrières, clubs sociaux et cinémas, commerce, tout gravite dans le giron des monumentaux ingenios cracheurs de fumée et des champs de canne à sucre. Car voilà l'activité principale qui fait de Ledesma l'une des plus importantes entreprises argentines depuis près de deux siècles : la canne à sucre et ses deux principaux (mais pas exclusifs) dérivés : le sucre et le papier.
Nous n'allons pas détailler ici l'histoire, ni les enjeux sociaux et économiques de Ledesma (vous pouvez consulter leur site officiel www.ledesma.com.ar), mais ce qui nous importe c'est son rapport au Parc National Calilegua : Ledesma en est à la fois le bienfaiteur et le prédateur. Bienfaiteur, car le parc a vu le jour grâce à une importante donation de terres réalisée en 1979 par l'entreprise. Un geste pas si désintéressé que cela, puisque l'objectif avoué était la sécurisation de l'approvisionnement en eau portable de l'entreprise et des deux villages dépendants. Il n'empêche. En revanche, selon l'opinion enflammée des garde-parcs, les rapports de Ledesma avec le parc national ne sont pas idylliques pour autant : ingérence et empiétements semblent être monnaie courante... Mais voilà : Ledesma est le poumon économique de cette région par ailleurs défavorisée ; alors autant dire que l'entreprise est intouchable. Du reste, si vous visitez le musée Ledesma, vous constaterez que les engagements écologiques et sociaux de l'entreprise ne sont pas feints. Chacun voit forcément midi à sa porte...

Comment y aller ?

L'accès au Parc National Calilegua est clairement indiqué sur la Nationale 34, à gauche après la traversée de l'imposant Río San Lorenzo, en sortant de Libertador General San Martín lorsque vous venez de Jujuy ou Salta (sud). Mieux vaut posséder un véhicule personnel pour y arriver (auto ou vélo), car la piste (Provinciale 83) qui dessert l'ensemble du parc est longue, et vous risquez de perdre beaucoup de temps pour relier les différents sentiers (non interconnectés).
Il existe cependant un service de bus qui relie le village de Libertad General San Martín à celui de San Francisco ; départ depuis la gare routière de Libertador GSM ; arrêts possibles à différents points du parc, mais comme vous serez obligés de descendre prioritairement au poste des garde-parcs pour vous y enregistrer, vous perdrez le bénéfice d'une montée en bus jusqu'à l'extrémité sommitale du parc. Le bus effectue un seul aller-retour quotidien : montée matinale, descente vespérale. Consultez les horaires à Libertador GSM.

Où dormir ?

Il y a plusieurs emplacements pour camper au long de la Provinciale 83. N'oubliez pas de signaler vos intentions aux garde-parcs.
Pour dormir à proximité du Parc National, nous vous recommandons un petit hôtel familial, simple mais propret : la Hostería Benitez, qui se dresse à l'angle sud-ouest de la place principale de Calilegua. Vous pourrez ainsi madrugar (vous lever tôt) pour observer le passage des toucans à l'aube...

Où et que manger ?

Rien à manger dans l'enceinte du Parc National ; pensez à emporter votre pique-nique (quelques commerces à Calilegua, davantage à Libertador General San Martín). Si vous dormez à Calilegua, il y a une toute petite pizzeria sur l'avenue 25 de Mayo : un seul choix de pizza, nappe poissée, éclairage succinct – mais nous nous sommes régalés, dans une ambiance de village perdu...

Contacts, horaires, informations diverses

Vous trouverez quelques informations utiles supplémentaires sur le site officiel du Parc National, et plus encore sur ce blog non-officiel mais bigrement riche : www.calilegua.com.
Chacune de ces deux pages propose une liste de guides locaux, qui vous permettront d'en apprendre davantage sur l'écosystème des Yungas et surtout vous permettront de débusquer et d'identifier facilement les oiseaux et les espèces botaniques. Nous connaissons Fernando Sandor, un porteño établi de longue date en pays jujeño ; d'un abord un peu déroutant, il est fort serviable et sympathique et connaît pas mal de choses. Voici son contact : fersandor@yahoo.com.ar et +5493884141812.
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