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Buenos Aires – Monserrat
c'est le cœur de l'antique aldea, que deux siècles de parisianisme puis de modernisme ont rendu méconnaissable, balafré tout du long par la prétentieuse Avenida de Mayo – quant à la place du même nom, un cabildo rabougri, une cathédrale complexée et un palais barricadé n'en sont pas les pires ornements...
Découvrez nos 10 photos prises sur la période 2007-2009
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photo 1/10 – La Pyramide de Mai, au centre de la Plaza de Mayo
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photo 2/10 – La Legislatura, organe législatif de Capital Federal
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photo 3/10 – Le cabildo et quelques graffiti de circonstance
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photo 4/10 – La cathédrale, et au fond à gauche le Gouvernement de la Ville
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photo 5/10 – La Casa Rosada, siège de la Présidence de la Nation
Habitants (source Wikipedia 2009) : 39.175 (Buenos Aires : 3.000.000)
Quelques précisions
L'église des Dominicains, située dans le quartier, porte les stigmates des Invasions Anglaises. Quelques mots à leur sujet.
Alors que les guerres napoléoniennes font rage en Europe, au début du XIXème siècle, la “Perfide Albion” profite de la confusion diplomatique pour tenter de mettre la main sur les colonies australes de l’empire espagnol, Madrid étant momentanément alliée à Paris.
Une première tentative, en 1806, se solde par l’occupation de Buenos Aires par les troupes britanniques, après qu’elles y sont entrées sans coup férir. Mais très vite les autochtones sont déçus par ce qu’ils avaient d’abord envisagé comme une opportunité commerciale de sortir du monopole espagnol. Aussi les troupes portègnes entreprennent-elles la “reconquête” de Buenos Aires, sous les ordres de Santiago de Liniers (futur Vice-Roi) – l’axe de cette reconquête n’est autre que l’actuelle rue Reconquista, épine dorsale du Microcentro.
Chassés de la ville, les Anglais récidivent l’année suivante, en 1807 – mais cette fois-ci ils ne parviennent pas à prendre pied dans la cité, tant la “défense” des habitants est héroïque – c’est en hommage aux combats acharnés qui s’y déroulèrent que l’ancienne rue Mayor, artère principale de San Telmo, prit plus tard le nom de Defensa. Ainsi s’achève la première grande empoignade anglo-argentine. La seconde sera la Guerre des Malouines