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Amboró
cette portion de Yungas occupe le “coude des Andes”, section de la Cordillère Orientale bolivienne qui fait office de charnière entre les cordillères argentines orientées nord-sud, et les péruviennes qui obliquent résolument vers l'ouest. Comme sous l'action de ce levier tellurique, le paysage s'en trouve particulièrement fracassé.
Quelques précisions
Le Parc National Amboró est divisé en plusieurs secteurs, parmi lesquels les plus intéressants sont Mataracú, La Chonta (qui dispose d'un office du tourisme étoffé, avec possibilité de balades à cheval), Macuñucu (point de départ pour ceux qui désirent atteindre le Cerro Amboró), La Yunga (où l'on peut admirer des
helechos gigantes, La Siberia et Los Volcanes (avec ses immenses pains de sucre de grès rouge – voir ci-dessous).
Comment y aller ?
Le parc national est accessible au nord par la Nationale 4, au sud par la Nationale 7, qui toutes deux relient les villes de Cochabamba et Santa Cruz de la Sierra, en desservant une série d'entrées possibles dans le parc.
Où dormir ?
L'une des plus belles sections du parc national est sans conteste celle de
Los Volcanes, dont le nom usurpé tient aux grandes falaises de grès qui émergent de la selva (et n'ont absolument rien de volcans). Une petite clairière a été aménagée à l'entrée du labyrinthe que composent ces pains de sucre rougeâtres. Et dans cette clairière, un “refuge” a vu le jour. Il s'agit d'un ensemble d'une douzaine de chambres simples mais confortables, doublé d'un sympathique réfectoire. Pelouse luisante, hamacs à disposition, lisière de la selva proche, le cadre est vraiment idyllique. L'accès l'est moins : c'est un bout de piste étroit, tortueux et très raide qui dévale depuis un col qui surplombe les lieux, auquel on accède depuis le village de Bermejo (sur la Nationale 7, à 79km de Santa Cruz). Mais le refuge organise un service de transport. Bref, l'endroit est très isolé, et c'est un atout capital pour découvrir la selva environnante. Oiseaux, singes (et serpents) sont à portée de randonnées journalières. Pour plus d'information, consultez leur site web :
www.refugiovolcanes.net.
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