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El Shincal

cette préfecture méridionale de l'empire Inca n'a peut-être pas la même aura que le Machu Picchu, mais ses pyramides aux marches branlantes et la majesté du site, au débouché des Valles Calchaquíes, surprendront plus d'un visiteur, tout comme les bandes de perruches qui écument le bosquet de shinki à l'aube... Grandiose !

Découvrez nos 18 photos prises sur la période 2009-2015

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photo 1/18 – El Shincal à l'aube ; à la croisée des sentiers, le quadrilatère de l'ushnu (estrade cérémoniale)
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photo 2/18 – Au sud, des promontoires dotés jadis de fortins défensifs
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photo 3/18 – La pyramide cérémoniale sud, couronnée d'un muret en pierres
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photo 4/18 – Escalier menant au sommet de la pyramide cérémoniale sud
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photo 5/18 – Pyramide cérémoniale nord (vue depuis celle du sud) ; au pied, l'ushnu
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photo 6/18 – Escalier menant au sommet de la pyramide cérémoniale nord
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photo 7/18 – Vue depuis la pyramide cérémoniale nord
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photo 8/18 – Une kancha, entrepôt communal
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photo 9/18 – L'ushnu central, où siégeait le représentant de l'Inca
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photo 10/18 – La kallanka, long édifice rectangulaire servant de hall cérémonial
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photo 11/18 – Un jeune shinki au travers de la porte d'accès au kallanka
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photo 12/18 – En toile de fond du Shincal, la Sierra de Quimivil où passe le Qhapaq Ñan (Camino Inca)
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photo 13/18 – Sentier reliant El Shincal au Qhapaq Ñan
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photo 14/18 – Tronçon du fameux Camino del Inca (Qhapaq Ñan)
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photo 15/18 – Un des innombrables “shinki(s)” (Mimosa farinosa) qui donnent leur nom au Shincal
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photo 16/18 – Une fleur de cardón
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photo 17/18 – Collection d'urnes funéraires au musée du Shincal – cultures Saujil, Ciénaga, Aguada, Inca...
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photo 18/18 – Sur place, un petit restaurant sert des spécialités locales : empanadas, tamales et humitas

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El Shincal à l'aube ; à la croisée des sentiers, le quadrilatère de l'ushnu (estrade cérémoniale)
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Au sud, des promontoires dotés jadis de fortins défensifs
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La pyramide cérémoniale sud, couronnée d'un muret en pierres
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Escalier menant au sommet de la pyramide cérémoniale sud
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Pyramide cérémoniale nord (vue depuis celle du sud) ; au pied, l'ushnu
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Escalier menant au sommet de la pyramide cérémoniale nord
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Vue depuis la pyramide cérémoniale nord
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Une kancha, entrepôt communal
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L'ushnu central, où siégeait le représentant de l'Inca
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La kallanka, long édifice rectangulaire servant de hall cérémonial
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Un jeune shinki au travers de la porte d'accès au kallanka
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En toile de fond du Shincal, la Sierra de Quimivil où passe le Qhapaq Ñan (Camino Inca)
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Sentier reliant El Shincal au Qhapaq Ñan
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Tronçon du fameux Camino del Inca (Qhapaq Ñan)
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Un des innombrables “shinki(s)” (Mimosa farinosa) qui donnent leur nom au Shincal
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Une fleur de cardón
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Collection d'urnes funéraires au musée du Shincal – cultures Saujil, Ciénaga, Aguada, Inca...
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Sur place, un petit restaurant sert des spécialités locales : empanadas, tamales et humitas
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Localisation : CatamarcaArgentine – région Noroeste

Époque : époque Inca (1481-1536)

Quelques précisions

Diversement orthographié faute d'une norme quechua unifiée à l'échelle internationale, El Shincal (à l'espagnole) ou El Shinkal (selon la mode indigéniste) désigne une aire plantée de shinqui (ou shinki), un arbuste endogène du centre de la province de Catamarca, catalogué Mimosa farinosa, particulièrement abondant sur le site archéologique. Une autre dénomination en vigueur est El Shincal de Quimivil, du nom de la sierra et du río voisins. Quant au nom originel de la citadelle, il est perdu.
El Shincal (nous adopterons l'orthographe des principaux atlas argentins) se distingue des autres centres urbains précolombiens d'Argentine (tels Tilcara, Quilmes, Hualco, etc.) en ceci qu'il n'a pas été édifié par une culture aborigène mais par l'envahisseur Quechua – autrement dit : les Incas. Depuis le Pérou actuel, ceux-ci étendirent leur empire (le Tawantinsuyu) sur le nord de l'Argentine, à partir de la fin du XVème siècle. Pour y contrôler les nations aborigènes des Valles Calchaquíes, ils édifièrent la citadelle du Shincal, reliée au Qhapaq Ñan, le “Camino Inca” partant du Cuzco et innervant l'ensemble de l'empire.
On date les débuts de l'occupation quechua des années 1480 ; celle-ci devait être presque aussitôt supplantée par l'invasion espagnole et El Shincal est vraisemblablement occupé par les troupes de Diego de Almagro en 1536, avant d'être rapidement abandonné pour la cité coloniale de Londres fondée à proximité, en 1558.
Notez l'existence d'une autre citadelle Inca dans les parages, de taille plus réduite et de vocation militaire, qui contrôlait la vallée d'altitude d'Antofagasta de la Sierra, sur la Puna de Catamarca : La Alumbrera.
La superficie totale du Schincal n'est pas encore clairement délimitée. A l'heure actuelle, 23 hectares ont été mises à jour, mais les archéologues estiment que l'ensemble du site pourrait atteindre les 40 hectares. Les vestiges les plus saillants sont évidemment les deux pyramides, monticules naturels dotés d'escaliers et couronnés d'un muret ; ils avaient une vocation religieuse indéniable. Entre ces deux promontoires, au centre du site, se dresse un petit édifice qui faisait office d'estrade, l'ushnu, dans l'enceinte duquel siégeait le représentant de l'Inca. Il est à noter que la population du Shincal était constituée majoritairement d'une population autochtone ressortissant à la culture dite de Belén ; les conquérants Quechua n'y étaient qu'une minorité dirigeante. Les autres bâtiments dégagés relèvent de deux types : kancha (entrepôts communaux) et kallanka (halls de réunion).
Nonobstant le caractère exogène de sa fondation, le Shincal a repris le flambeau de l'indigénisme depuis 2004. Refusant de voir en lui un “site archéologique”, les peuples originels des Valles Calchaquíes entendent renouer avec sa vocation rituelle, et y célèbrent chaque 21 juin l'Inti Raymi – la Fête du Soleil, ou Nouvel An Inca. Comme quoi, le prestige de la dynastie péruvienne demeure un élément fortement fédérateur dans la lutte des aborigènes contre la domination culturelle hispano-européenne...

Comment y aller ?

El Shincal est une étape méconnue de la Ruta 40, à hauteur du village de Londres. Par cette même route (asphaltée), il est ainsi situé à 220km au sud des ruines de Quilmes, autre vestige majeur de l'Argentine précolombienne.
Depuis Londres, une piste de 6km conduit au Shincal, vers l'ouest. Au départ de Londres ou de Belén (autre localité voisine sur la Ruta 40), la compagnie de bus El Condor assure plusieurs trajets quotidiens – adresse : 595 avenida Calchaquí, à Belén – téléphone : (03835) 461416 / 463597.

Où dormir ?

A Londres, deux options intéressantes. Sur la place de l'église, La Casona est une antique bâtisse familiale avec plusieurs chambres rustiques et un agréable patio ; accueil très convivial – téléphone 03835-491995.
Un peu plus en retrait, Aldea Tierra est plus champêtre ; plusieurs chambres simples et spacieuses, avec petit salon, donnant sur un beau jardin. Petit-déjeuner exquis. Les propriétaires, un couple sympathique de Portègnes ayant fui la capitale, confectionnent des produits régionaux de grande qualité (fruits secs, confitures, pâtes de fruit, huile...). Consultez leur page : www.argentinaturismo.com.ar/aldeatierra/.

Où et que manger ?

Londres étant moins développée que son homologue britannique, les restaurants sont peu nombreux... Au coin de la place, un troquet rustique propose quelques minutas et un très bon cabrito al horno. Sur le site du Shincal, il y a un petit comedor qui sert des plats régionaux : tamales & humitas, ainsi qu'empanadas et pizzas.

Contacts, horaires, informations diverses

Vous trouverez des guides à l'entrée du site archéologique (à condition de ne pas arriver trop tôt et/ou d'attendre un peu...) ; leurs connaissances ne sont pas forcément très étendues, mais c'est l'occasion de discuter des problématiques indigénistes... Pour dénicher le tronçon du Qhapaq Ñan (Camino Inca) dans la forêt broussailleuse qui couvre le flanc de la Sierra de Quimivil, mieux vaut être accompagné – demandez un guide à l'entrée du site, c'est l'affaire d'une demi-journée.
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