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Drapeau – Litoral
Litoral

c'est le pendant uruguayen de la Mésopotamie argentine. Sur la rive orientale du Río Uruguay, la baignade et le farniente sont de rigueur, à peine troublés par les pétulants carnavals estivaux – et les remugles des papeteries étrangères, casus belli de plus d'une fermeture de frontière avec le voisin argentin...

Pays : UruguayUruguay

Population : 260000 hab. – Superficie : 24396 km²

Capitale (population) : non définie (0 hab.)

Climat : climat tempéré océanique, plutôt agréable toute l'année, mais humide.

Quelques précisions

Quelques généralités sur le pays Uruguay dans son ensemble sont développées sur la fiche de la région uruguayenne Metropolitana.

Ce que nous avons visité

H2O

Río de la Plata : le voyageur qui atterrit à Buenos Aires ou Montevideo peut bien se demander pourquoi cet estuaire brunâtre qu'il découvre par le hublot reçoit l'élogieux toponyme de “Fleuve de l'Argent” – nonobstant d'irréfutables considérations historiques, il faut avoir approché ses rives par mauvais temps, lorsque la houle frissonne de scintillants reflets métalliques.

Villes

Colonia del Sacramentoaperçu

Géographie et thématiques culturelles

H2O

Río Uruguay : plus modeste que son compère le Paraná, avec lequel il partage l'estuaire du Río de la Plata, le fleuve Uruguay offre un abord sinueux et paisible, dont les méandres hébergent de jolis brins de plage. Une frontière idyllique, qui pourtant cristallise de vives tensions politiques et environnementales entre les deux républiques sœurs riveraines.

Écosystèmes

Espinal : à mesure que l'on gagne les confins méridionaux du chaco, l'influence du climat tempéré se ressent peu à peu, atténuant la température, distribuant les précipitations avec moins de parcimonie, élaguant finalement l'impénétrable : le paysage s'ouvre à de vastes portions de savane, et le soja s'engouffre dans cette brèche avec son avidité coutumière...

Pampa : c'est évidemment l'écosystème le plus fameux, que l'imaginaire mondial associe immédiatement à l'Argentine. Pourtant, faut-il rappeler que ni les ruminantes ni les gauchos ne sont des espèces autochtones ? Il ne reste guère plus aujourd'hui de l'écosystème original que de rares oasis. La faune, elle, s'est accommodée des villes et des enclos.

Héritages

Gauchos : finie l'époque où les hordes de farouches cavaliers vêtus avec brio écumaient la contrée la lance au point, pourfendant les contempteurs du fédéralisme criollo. Pourtant, Martín Fierro et Gauchito Gil n'ont pas dit leur dernier mot ; à l'heure de l'altermondialisme, la cause des Centaures des Pampas fédère des passionnés nombreux et nostalgiques...

Mate : si le bon maniement de l'asador valide généralement le passage à l'âge adulte, alors l'acte de cebar un buen mate est indéniablement l'épreuve initiatique pour atteindre l'âge de raison, tant cette aliénante décoction symbolise une certaine sagesse argentine, indolente, fraternelle et sereine (sinon optimiste). A méditer con o sin palo.

Tango : tantôt langoureuse, tantôt acrobatique, toujours sensuelle et équivoque, cette danse est née dans les faubourgs du Río de la Plata avant de gagner une renommée internationale – qui cependant biaise injustement l'essence de la culture argentine...

Ornithologie

Chiricote & Ipacaá : du barouf cacophonique qu'émet une bande de chiricotes survoltés, mêlé des couinements lugubres de leurs cousins les ipacaá, émane une polyrythmie troublante, étrangement décalée et pourtant synchrone, techno minimaliste lancinante ou partition futuriste qu'un Ligeti n'eut pas reniée. Hypnotique !

Chajá : son cri pathétique se répand d'un bout à l'autre des vastes “llanos” mésopotamiens, « chajá! chajá! », signalant l'approche d'un prédateur, « chajá! chajá! », plus sûrement photographe que jaguar, « chajá! chajá! », et la grosse poule d'eau pataude et moche s'envole à tire-d'ailes comme une baudruche échappée d'une fête foraine.

Parcours

Panamericana : de raccordements en prolongements, on ne sait plus très bien au final quel est le tracé officiel de cet axe composite qui irrigue toutes les Amériques – mais ce qui est sûr, c'est qu'après une grandiose traversée des Andes l'Argentine en constitue le laborieux épilogue, tandis que la Terre de Feu s'offre légitimement comme bouquet final.

Carnets associés

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