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Musée des transports

de prime abord, cette succession de hangars pleins de courants d'air, avec leurs vitrines branlantes et leurs panonceaux vieillots, n'est pas très excitante ; pourtant, chaque engin que vous y côtoierez est porteur d'épopées héroïques et d'anecdotes truculentes. Une irrépressible invitation au voyage !

Découvrez nos 9 photos prises sur la période 2010

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photo 1/9Carreta quinchada, “charrette couverte”, ayant véhiculé San Martín (1814)
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photo 2/9 – Calèche officielle des Présidents de la Nation (1870-1894), ateliers Delaye et Cie., France
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photo 3/9 – La Porteña, made in England, accomplit le premier voyage ferroviaire d'Argentine, en 1857
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photo 4/9Gato et Mancha (empaillés), héros, en 1925, du raid Buenos Aires – New York
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photo 5/9 – La brouette de Larregui, qui sillonna le pays en cet équipage, dans les années 30-40
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photo 6/9 – Le vélo du Tour du Monde de Ricardo Núñez, 82.430 km au compteur
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photo 7/9 – 1926 : premier vol Espagne-Amérique, à bord de l'hydravion “Plus Ultra”
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photo 8/9 – Le véhicule qui permit à l'Argentine d'atteindre le Pôle Sud en 1965 (“Opération 90”)
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photo 9/9 – Le Musée Colonial et Historique, seconde entité du Complexe Muséographique Enrique Udaondo

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Carreta quinchada, “charrette couverte”, ayant véhiculé San Martín (1814)
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Calèche officielle des Présidents de la Nation (1870-1894), ateliers Delaye et Cie., France
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La Porteña, made in England, accomplit le premier voyage ferroviaire d'Argentine, en 1857
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Gato et Mancha (empaillés), héros, en 1925, du raid Buenos Aires – New York
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La brouette de Larregui, qui sillonna le pays en cet équipage, dans les années 30-40
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Le vélo du Tour du Monde de Ricardo Núñez, 82.430 km au compteur
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1926 : premier vol Espagne-Amérique, à bord de l'hydravion “Plus Ultra”
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Le véhicule qui permit à l'Argentine d'atteindre le Pôle Sud en 1965 (“Opération 90”)
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Le Musée Colonial et Historique, seconde entité du Complexe Muséographique Enrique Udaondo
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Localisation : Buenos AiresArgentine – région Pampa

Quelques précisions

Notre vocation encyclopédique n'est hélas pas assez ambitieuse pour développer ici toutes les histoires palpitantes qui nous sont contées par les pièces exposées... Nous avons déjà narré l'aventure de Gato et Mancha sur une autre fiche. Pour le reste, vous trouverez de brefs résumés dans le fil de notre carnet de voyage, et nous vous invitons à glaner de plus amples informations sur le web, s'agissant notamment du Plus Ultra, du tour du monde à vélo de Ricardo Núñez, ou de l'Operación 90.
Mais l'histoire de Guillermo Larregui, surnommé le Basque à la brouette (laquelle est exposée au Musée des Transports de Luján) mérite un vrai développement de notre part. Né à Pampelune en 1885, Larregui émigre en Argentine comme nombre de ses compatriotes basques à la même époque : il débarque à Buenos Aires en 1900, puis on le retrouve en 1919 en Patagonie, travaillant aux installations pétrolières de Cerro Bagual, à quelques dizaines de kilomètres à l'ouest de la petite ville de Comandante Luis Piedra Buena, au cœur des rudes mesetas du Sud.
Un beau soir de 1935, Larregui et son cercle d'amis commentent les nouvelles à la veillée, notamment les derniers exploits sportifs des Nord-américains. Notre Basque, qui a atteint la cinquantaine, semble particulièrement excédé par cette suprématie athlétique des Yanquis, et il émet l'idée qu'il pourrait surpasser ces vulgaires exploits de stadium, en réalisant une prouesse ambitieuse, héroïque, aux prises avec un environnement hostile. Taquiné par ses compagnons, pressé de relever ce vague défit, Larregui prend la mouche et promet à l'assemblée de rallier Buenos Aires, à plus de 3000 kilomètres d'ici, à pied et en poussant une brouette. Le défit est de taille. Mais Larregui ne vacillera pas.
Il se met en marche le 25 mars 1935. Il a bidouillé une brouette afin de pouvoir transporter le strict minimum : une petite gazinière, une cantine, un modeste nécessaire de toilette et la poignée d'outils indispensables pour palier la moindre avarie mécanique... Partant sous les encouragements de ses amis, et les moqueries de quelques sceptiques, son équipée va rapidement se transformer en épopée : à mesure qu'il traverse les villages sa renommée va grandissante ; on l'accueille désormais en héros à chacune de ses étapes, avec la conscience qu'il se joue un exploit patriotique. Enfin, après un an et deux mois d'une incroyable ténacité, celui que l'on surnomme “le Quichotte à une seule roue” parvient à Buenos Aires, le 25 mai 1936, sous les vivats des Portègnes accourus en masse pour le voir.
Mais le Basque, un rien têtu, ne devait pas s'arrêter en si bon chemin ! Il repartira pour trois autres périples à brouette : en 1936, de Coronel Pringles (Province de Buenos Aires) à La Quiaca (Jujuy) ; en 1940, de Villa María (Córdoba) à Santiago de Chile, en franchissant rien moins que la Cordillère des Andes ; en 1943, de Trenque Lauquen (Province de Buenos Aires) à Iguazú (Misiones). C'est dans le cadre enchanteur des fameuses cataractes que l'infatigable randonneur décidera, à l'âge de 64 ans, de mettre enfin un terme à son incroyable bougeotte. Il y mourra en 1964, après avoir parcouru plus de 20.000 kilomètres entre les quatre coins du pays.
La brouette qui est exposée au Musée des Transports de Luján est celle qui l'accompagna durant son premier périple, de Comandante Luis Piedra Buena à Buenos Aires. Il utilisa d'autres brouettes pour ses expéditions suivantes.

Comment y aller ?

Le Musée des Transports forme, avec le Musée Colonial et Historique adjacent, le Complexe Muséographique Provincial Enrique Udaondo. Tous deux se trouvent aux abords immédiats de la Basilique de Luján, sur le flanc droit de la Plaza Belgrano et de l'Avenida Nuestra Señora de Luján, quand vous faites face à la basilique. Pour vous rendre à Luján, consultez notre carnet de voyage.

Contacts, horaires, informations diverses

Horaires d'ouverture du complexe : du mercredi au dimanche, de 10h à 17h – à vérifier en contactant le musée par téléphone (02323 420 245) ou courriel (museoudaondo@yahoo.com.ar).
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