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Menu > Carnets > Les contes gris du chemin perché

Les contes gris du chemin perché

juché sur un rebord escarpé de la Cordillère Orientale, le Qhapaq Ñan n'a rien d'un gros matou et tient plutôt du passe-muraille, tant sa faculté à vaincre les remparts telluriques les plus abrupts laisse pantois – hélas, le ciel fait grise mine. Palais d'Orient et sanctuaire delphique complètent ce récit riche en rasades.

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« Fini le cafouillage verdoyant des Yungas : une fois cet obstacle tropical franchi, nous attaquons maintenant les contreforts andins, arides et fracassés, du département bolivien de Tarija. »

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Nombre de photos : 75

Date : 20/08/2008

Localisation : TarijaBolivie

Ce carnet fait partie du périple : Contes et déconvenues du Chaco (et d'ailleurs)

Quelques précisions

Le pèlerinage de la Virgen de Chaguaya se déroule tous les ans, du 15 août jusqu'au... 14 septembre – assez facile de s'y rendre, donc. Les week-ends sont particulièrement courus. Les pèlerins partent de Tarija Capital et se rendent à pied jusqu'à Chaguaya – une petite balade d'une dizaine d'heures, effectuée généralement de nuit...

Les photos que nous avons ratées

Nous n'avons hélas pas pu photographier le panorama sur le Valle de Tarija depuis le Camino Inca, en raison de la visibilité totalement bouchée. Très regrettable – la vue est paraît-il prodigieusement belle. Tentez votre chance et envoyez-nous les photos !

Comment y aller ?

Cet album débute le long de la nationale reliant Bermejo à Tarija, et passe par Padcaya et Concepción. Le hameau (très clairsemé) de Cabildo se trouve sur la route qui part de Padcaya au sud-ouest, et conduit d'ailleurs jusqu'à Chaguaya.
Pour monter sur l'Altiplano, prendre la route de Potosí et La Paz au départ de Tarija. Attention : c'est une longue piste très caillouteuse, en corniche, encombrée de nombreux camions et cars de tourisme – soyez extrêmement prudents (car les Boliviens le sont moins). Une fois à Iscayachi, tournez à gauche, direction Villazón, pour atteindre la vallée de Tajzara.
En ce qui concerne le Camino Inca, voyez plus bas les recommandations pour vous y rendre ou en revenir.

Où dormir ?

Une mauvaise expérience à Tarija Capital ne nous a pas donné envie de la recommander. Lorsque nous y sommes retournés en juillet 2010, nous avons opté pour l'Hotel Los Ceibos – forcément plus cher, mais tout à fait agréable (bien que le charme en soit un rien suranné).
Si vous effectuez le trekking du Camino Inca (voir modalité ci-dessous), vous pourrez dormir au refuge de Las Calderillas, spacieux, d'une austérité qui n'empêche pas la convivialité – attention : les clefs du refuge sont gérées par les agences de tourisme, il vous faudra donc recourir à leurs services (ce qui n'est pas superflu – voir recommandations ci-dessous). C'est sans doute la seule offre d'hébergement sur le trajet.

Où et que manger ?

Toutes les spécialités boliviennes sont bonnes à goûter ! Même si, peut-être, les estomacs sensibles réprouveront “ostensiblement” certaines fantaisies auxquelles ils ne sont pas habitués...

Contacts, horaires, informations diverses

A Concepción, les visites de bodegas (“caves”) sont en vogue : ne vous attendez pas à visiter un “château” bordelais, les établissements sont assez modestes et la visite succincte – rien à voir non plus avec les grandes bodegas-boutiques argentines de Mendoza ou Cafayate. Toutefois, les amateurs seront sans doute intéressés à découvrir ce que la Bolivie peut offrir en la matière. Donc, deux adresses à Concepción : la Casa Vieja (dont cet album présente quelques photos) et La Concepción (dont nous avons visité les bâtiments industriels, sans être autorisés à prendre de photos). La plupart des agences de tourisme de Tarija Capital proposent de vous emmener à Concepción.
Une excursion sur l'Altiplano de Tarija ne nécessite pas a priori de recourir à une agence de tourisme, si vous possédez votre propre moyen de locomotion. Mais si vous désirez emprunter le Camino Inca qui descend de l'Altiplano vers la vallée de Tarija, il vous faudra comme nous trouver un moyen de ne pas avoir à remonter ensuite récupérer votre auto tout en haut... Raison pour laquelle nous avons souscrit aux services d'une agence de tourisme, qui nous a déposés sur l'Altiplano puis nous a récupérés en bas du Camino Inca (que nous avons emprunté en compagnie d'une guide de l'agence). Nous avons été très satisfaits de cette agence, dont voici les coordonnées : Viva Tours, rue “15 de Abril” à l'angle de la rue Delgadillo, à Tarija Capital – tel: 4-663-8325, mail: vivatour@cosett.com.bo. Mirta fut une guide très agréable et loquasse !

Ce que nous avons visité

Archéologie

Qhapaq Ñan (Camino Inca) : cette autoroute de l'empire Inca innervait tout le massif andin au départ du Cuzco, au Pérou. L'actuelle Bolivie conserve des vestiges fort bien conservés ; le nord-ouest argentin, plus dégradé, dessert cependant plusieurs citadelles spectaculaires.

Réserves

Cordillera de Sama : cette marge sud-orientale de l'Altiplano bolivien surplombe la vallée de Tarija, et forme un rempart derrière lequel évoluent flamants roses et vigognes parmi de limpides lagunes et d'incongrues dunes de sable – le Camino Inca s'y faufile, tel une route panoramique !

Villes

Tarija : ce serait jouer dangereusement avec la susceptibilité des Chapacos ses habitants que de vouloir comparer leur plaisante capitale avec les renommées La Paz, Sucre ou Potosí. Je m'en tiendrai donc à faire l'éloge du jus de cacahuète, qui coule à flot aux abords de l'église San Roque : original et addictif – à l'image de la ville ?

Concepción : cette bourgade paisible jouit d'un microclimat délectable, et se targue de posséder les vignobles les plus hauts du monde, dont elle extirpe, entre autres breuvages douteux, un vino patero fort en gueule voire contondant. Qu'à cela ne tienne, ses bodegas proposent le traditionnel picante de pollo pour javelliser vos papilles.

Vallées

Los Vallesaperçu

Géographie et thématiques culturelles

Temples

Églises d'adobe : expression tangible d'une piété rurale bien vivace, comme de la modicité de ses ressources architecturales, le Noroeste abonde en sanctuaires bâtis de paille et de terre séchées, pour certains coiffés de palmes et d'ajoncs en guise de charpente. Un parfum de naïveté embaume leur nef fraîchement fleurie.

Gastronomie

Empanadas : ubiquiste, polymorphe et sybarite, les adjectifs indigestes ne manquent pas pour qualifier la plus simple, populaire et... bonne des spécialités argentines – que dis-je : sudaméricaines ! Ces petits chaussons salés et/ou sucrés se déclinent suivant les régions en une encyclopédie de saveurs dont on n'arrive que rarement à satiété.

Lechón : si “matambrito” et “carré de cerdo” sont les pièces porcines les plus courantes, le cochon de lait (lechón) consitute le plat traditionnel de Noël ; pouvant être cuisiné à la parrilla, à la cruz, al disco, c'est encore à l'horno de barro qu'il est le plus savoureux, comme légèrement fumé, la peau craquante et dorée...

Spécialités boliviennes : à défaut de vous proposer un inventaire exhaustif de tous les plats régionaux de Bolivie, tâche proprement babylonienne, voici une petite mise en bouche qui vous initiera aux saveurs parfois très déconcertantes de ce pays amateur d'épices et de sucré-salé. A consommer avec beaucoup de modération...

Industrie

Tissage : au pays (originel ? les controverses sont ouvertes) du poncho, les métiers à tisser, du plus rudimentaire au plus industrialisé, sont un patrimoine précieux – face à la concurrence chinoise, rude comme chacun sait, les tisserands ruraux, d'origine indigène, surmontent l'épreuve par la qualité jamais démentie de leurs somptueux ouvrages.

Vini-viticulture : tôt présente dans les bagages des Espagnols, la vigne colonise le piémont andin et génère un lucratif commerce à l'échelle du Vice-royaume. Laminé par les guerres d'Indépendance et l'expansion des productions européennes, le secteur amorce un boom remarqué depuis quelques décennies et les bodegas font leurs choux gras du tourisme !

Ingenios : une nappe perpétuelle de nuages grisâtres stagne sur les confins occidentaux du Chaco, accumulée au pied des premières sierras – nul phénomène météorologique, mais la fumée crachée sans relâche par les “ingenios”, raffineries sucrières émergeant des champs de canne à sucre qui envahissent les sols fertiles gagnés sur la frange des Yungas.

Tannerie : où pittoresque rime avec archaïsme, car, sous les dehors photogéniques d'une tradition centenaire, force est de s'affliger sur les conditions peu sanitaires de cette industrie fortement toxique (et nauséabonde), pratiquée dans les arrières-cours de fermes miteuses. Laisseriez-vous votre progéniture gambader au bord des piscines de chaux ?

Arachides : sous des aspects aussi variés qu'une soupe, un jus, une sauce, un gâteau, une coupelle entre deux pintes – sans oublier la friandise nationale qu'est le Mantecol –, la cacahouète s'invite souvent sur les tables, encore que la plus grosse partie de la production alimente les cales des navires, faisant de l'Argentine le deuxième exportateur mondial !

Ornithologie

Flamant rose : à contempler les entrechats, ronds de jambe et autres battements dont sont capables ces êtres infiniment gracieux qui évoluent dans des décors fabuleux où s'intercalent de pompeux volcans et de non moins mirifiques lagunes, on ne peut que blâmer les cygnes d'avoir usurpé la vedette du plus fameux des ballets russes.

Dévotions

Virgen de Urkupiña : récemment bombardée “Patronne de l'Intégration Nationale” par La Paz (ce qui n'est pas une sinécure !), cette apparition mariale remontant au XVIème siècle est célébrée chaque 15 août à Quillacollo, son sanctuaire, et dans toute la Bolivie avec force danses et grelots.

Vierges en vrac : en dépit des idolâtries diverses qui sont en vogue en Argentine, la Vierge Marie conserve la pole position dans le palmarès des dévotions. Sous de multiples oripeaux, elle squatte troncs et guérites, et ses sanctuaires ne désemplissent pas. Toujours de blanc et de bleu ciel vêtue, en bonne patriote.

Gastronomie

Dulces y golosinasaperçu

Massifs

Andes boliviennes, Cordillère Centraleaperçu

Andes boliviennes, Cordillère Orientaleaperçu

Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.

LÉGENDE
ProvincesConfins
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